Dans la conception de jardin le travail topographique est souvent motivé par des questions d’accessibilité ou de gestion. On met à plat des secteurs pour les rendre arpentables, on ménage des pentes pour guider l’écoulement des eaux, on construit des ouvrages pour retenir les terres. Plus rarement ont interprète cette action sur la structure du sol comme une travail sculptural. Cette sculpture crée des situations, les fonctions et usages trouverons leur place ensuite grâce à la présence de cette topographie. Ce qui est plat sera arpentable, ce qui est en pente le sera moins, voir pas du tout. Les talus et pentes inaccessibles auront donc une tendance à l’embroussaillement et la renaturation que les lieux fréquentés et simples de gestion. La formalisation dans le paysage par le terrassement d’un sol strictement horizontal apporte un étalonnage du site.
En marquant dans le sol l’usage des outils de mesure nécessaire au chantier, tels que les niveaux à visée laser, cette topographie livre sur site des données qui restent habituellement dans l’ombre de l’atelier sous forme de traits de constructions des projets conçus. A l’instar de la planéité de l’eau, elle donne à chacun une clé de lecture pour mesurer ce qui est au-dessus, en dessous ou de niveau dans le paysage.